On connaissait les passoires thermiques, les logements classés G+, G et F et l’interdiction de les louer selon le calendrier de la loi Climat et Résilience 2021. Avec les canicules de plus en plus fréquentes, il a été mis en évidence les bouilloires thermiques causent de plus en plus de décès.
Les bouilloires thermiques sont les logements qui en période estivale sont totalement invivables avec des températures intérieures pouvant atteindre 28/30 °C, voire plus.
Une proposition de loi a été déposée fin juin à l’Assemblée nationale afin d’interdire ce type de location dès 2030. Les bouilloires thermiques sont tout aussi néfastes que les passoires thermiques, cela devient donc un enjeu public.
Le DPE actuel catégorise le confort d’été par trois mentions : bon, moyen et insuffisant. Près de 80 % des logements sont classés moyen ou insuffisant et, dans les départements les plus exposés à cette hausse de chaleur en 2025, près de trois logements sur quatre sont en précarité énergétique estivale.
Cette proposition de loi rendrait obligatoire la mention confort d’été sur les annonces de vente et de location immobilière après l’avoir affiné. Il serait également possible d’installer des protections solaires plus facilement. Par exemple, dans les copropriétés un vote à la majorité simple, et non plus à la majorité absolue, lors d’une assemblée générale serait suffisant. L’avis des architectes des bâtiments de France ne serait plus une obligation, mais uniquement consultatif en ce qui concerne l’installation de protection solaire sur les bâtiments historiques.
Ce projet de texte interdirait également toute coupure d’électricité pour impayés afin d’assurer un service minium de l’anergie toute l’année et pas seulement lors de la trêve hivernale.